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Le col Claudine, une histoire de star

Le petit col Claudine selon Lin + Quotidien

Le petit col Claudine amovible signé Lin + Quotidien s’inspire d’un patron Simplicity des années 1950. Je l’ai entièrement redessiné en modifiant la courbe du cou afin qu’il monte moins haut ainsi que l’arrondi du col histoire de réactualiser le look. Fait de pur lin avec des bords bruts et une grosse agrafe à manteau de style rétro pour le refermer au devant ou au dos, c’est une création 100% originale. Pour arriver à ce résultat, j’ai fait des dessins en quantité et j’ai cousu autant de cols que j’ai fait de dessins. Dans ce processus, plusieurs idées ont émergé et elles seront réalisées au cours des mois à venir.

Pour les bords bruts, l’idée est ressortie d’une production ratée qui, sans cette alternative, aurait simplement été mise aux oubliettes. La seule chose à faire était de couper les bords odieux qui n’avaient pas été crantés et de penser à une manière de les finir autrement. C’est donc un joli zigzag entouré de part et d’autre d’une couture droite qui a donné le ton et son originalité à ce nouveau col Claudine en plus d’assurer sa solidité. Bien entendu, les bords continueront de s’effilocher doucement, mais sans aller plus loin que le zigzag. Il deviendra de plus en plus beau à mesure qu’il sera porté, comme tous les vêtements confectionnés avec du lin de qualité, et de plus en plus stylé.

Le col Claudine, une histoire de stars

Le col Claudine a une histoire hors du commun, tout comme son alter ego, le col Peter Pan pour les anglo-saxons. C’est en 1900 que ce col, qui existait déjà avant, se voit gratifié du nom de col Claudine. Colette, la femme de lettres française, est à l’origine de cette appellation. Celle-ci a porté ce petit col bien sage sur la couverture de son livre publié en 1900, Claudine à l’école. Pour son lancement, l’écrivaine incarne son personnage principal et se fait photographier avec ce joli col sur l’uniforme d’écolière qu’elle a décrit. Depuis, ce type de col, plus ou moins grand, avec bords arrondis ou seulement en forme de pointes droites, se nomme col Claudine pour les gens de langue française.

Quant au nom de col Peter Pan pour ce même petit col, il tire son origine de celui que portait l’actrice Maude Adams dans son interprétation de Peter Pan en 1905. Le col Peter Pan a connu un grand succès aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Il est toujours apprécié par la gente féminine de langue anglaise.

Puis, dans les années 50, le col Claudine reprend le devant de la scène avec l’actrice Audrey Hepburn qui le fait désormais entrer dans la légende porté sur son chemisier rouge. Le col s’émancipe alors et de sage et modèle, il s’éclate sur du rouge. Et, encore, avec les sixties on ose l’agencer avec la mini-jupe.  C’est cette version très rock’n chic que portera la sublime Twiggy, l’un des mannequins les plus célèbres de cette décennie, originaire du Royaume-Uni.

Les designers du monde entier se le réapproprient, le revisitent et l’offrent en diverses versions pour le plus grand bonheur de toutes. Il est revenu en force depuis le début de 2010. Carla Bruni, Lady Gaga, Alexa Chung et bien d’autres le portent et lui donnent leur couleur particulière.

Ici sur Lin + Quotidien, nous ne faisons pas exception, nous aimons ce petit col et nous n’en avons pas fini avec lui! Magasinez votre col Claudine ici!

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Les effets bénéfiques du succès

Je suis une photographe passionnée, je couds avec grand bonheur, je dessine mes modèles de vêtements avec joie et j’écris pour l’immense plaisir de communiquer. D’autre part, je crois que la photographie requiert des talents de designer, comme la mode et tout ce qui s’y rattache. Avec Lin + Quotidien, ce sont ces aspects qui relèvent tous du visuel créatif, que je peux associer.

Cette semaine, j’ai lu un article du photographe Clay Cook « Six Investments To Level-Up Your Commercial Photography Business », qui m’a donné à réfléchir. Comme moi, Clay Cook n’a pas de formation reconnue en photographie. Il a été musicien et a connu tous les aléas de ce domaine avant sa reconversion professionnelle comme photographe. Je n’ai pas non plus de formation ni en photographie, outre les nombreuses années passées à lire sur le sujet et à faire de la photo de manière obsessive, ni en design de mode, ni en couture. En revanche, j’ai beaucoup cousu pour mes enfants, j’ai empilé les magazines mode et déco et j’ai toujours été interpellée par les beaux vêtements. J’aime les choses sobres, mais sophistiquées, classiques, mais revisitées, vintage, mais réactualisées. J’aime les matières naturelles et j’ai un penchant pour tout ce qui est noble, mais sobre et raffiné en essence, et le lin en fait partie. C’est cette matière que j’ai choisie pour mes collections. Je pourrai vous en parler plus dans un prochain post.

Revenons à Clay Cook et au titre de ce nouvel article, “Les effets bénéfiques du succès”. L’artiste raconte que cela lui a pris des années avant de comprendre qu’il ne s’agissait ni de pouvoir, ni d’argent ni de gloire. Au lieu de cela, il dit que le succès est clarté personnelle, santé et que cela lui donne aussi un amour durable pour son art.

J’ai réfléchi à ce que le succès représente dans ma vie, même si ce ne sont que de petits succès. J’embrasse totalement les réflexions du photographe dont la renommée est maintenant internationale. J’ajoute que pour moi-même, avoir du succès est ce qui me permet de continuer à avancer et que c’est également une source de motivation pour le faire. Le succès que je connais avec mes masques sanitaires de lin et coton me permet d’avancer. Tout cela grâce à vous et aux gens de La Fabrique de Blogs ici à Montréal.

Il ne s’agit pas de centaine de milliers de dollars, mais je suis fière de moi, de m’asseoir à ma machine à coudre et de faire le meilleur travail que je puisse, pour vous rendre le meilleur service possible. Je suis heureuse de recevoir vos commandes et je les remplis avec un grand empressement. Je suis reconnaissante que vous ayez trouvé mon site internet Lin + Quotidien et que les choses qui vous y sont présentées vous plaisent.

Au cours des prochains jours, je vais ajouter mes jolis cols Claudine amovibles faits de pur lin. J’ai redessiné le modèle en me basant sur un patron Simplicity du milieu des années 1900. Le modèle que j’ai créé monte moins haut sur le cou et j’ai revu l’arrondi du col afin de le rendre plus design. J’ai aussi cousu à la main une grosse agrafe à manteau pour le fermer sur le devant ou au dos, selon votre humeur.

Je vous laisse sur ces mots, en attendant de vos présenter mes jolis cols Claudine et de belles nouvelles photographies inspirantes, dont quelques unes sont déjà ajoutées sur ma page Facebook, Lin + Quotidien. Pour terminer, je vous pose aussi la question : Qu’est-ce que le succès représente pour vous?